J’aime courir le matin de bonne heure, à la fraiche. C’est un de mes bonheurs (dit-elle quand elle est revenue ... car en partant, c’est pas toujours l’enthousiasme !!!)
Partir alors que tout le monde dort encore à la maison. Voir le jour se lever, la nature s’éveiller ainsi que ses habitants : entendre les volets s’ouvrir, sentir quelques fois le pain grillé.
Dans ce silence relatif écouter les bruits de la nature, les oiseaux, le bourdonnement des insectes et s’écouter aussi soi-même, son corps (pas trop ses bobos autrement on arrête de courir très vite !), regarder ses pensées passées et tout ce qui nous entoure : les fleurs, les montagnes, le ciel.
(attention aussi à regarder un peu la route de manière à ne pas tomber ... et j’en connais un rayon ;-) !!)
Et ce matin j’ai fait une rencontre étonnante : une vache en liberté se promenait tranquille sur la route (petite route de campagne, je vous rassure). Et voilà qu’elle se met à courir devant moi ... Heureusement elle a vite pris un petit chemin !! J’étais pas très rassurée ...
Et puis le retour à la maison, essoufflée, quelques fois fatiguée mais toujours contente d’être partie courir. Des étirements dans le jardin, les pieds nus dans l’herbe ... si ça ne ressemble pas au bonheur ça !!
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