dimanche 30 septembre 2012

La bicyclette rouge



Non non je ne suis pas retombée dans l’adolescence en relisant « la Bicyclette bleue » (même si cela peut être drôle – voir Camille redouble) !!



Elle est bien rouge cette bicyclette là. C’est celle d’un facteur qui au cours de sa tournée dans la campagne coréenne nous raconte la vie des paysans qu’il rencontre. Récit tout en poésie et dans la sensibilité : c’est magnifique.
Je ne suis pas BD mais je commence tout doucement mon éducation de ce point de vue là ... et celle-ci m’a donnée envie d’en lire : je vais m’empresser de lire un autre manga trouvé à la bibliothèque ... je vous raconterai !

Pour le moment, voila une des histoires ...à méditer !



Extrait de 'La bicyclette rouge" de Kim Dong Hwa





vendredi 28 septembre 2012

Une ode au temps présent : Camille redouble



Il y a bien longtemps que je n’étais pas allée au ciné. Je n’ai pas regretté ... mon intuition a été bonne!

Camille a la quarantaine. Elle est en pleine séparation d’avec son mari, avec qui elle est depuis le lycée. Elle n’a connu que lui. Ils ont une fille.
Le soir du 31 décembre 2004, alors qu’elle retrouve ses amies de lycée pour fêter la nouvelle année et après quelques (sic) verres de champagne, Camille s’effondre ...
Elle se réveille à l’hôpital et découvre qu’elle va bientôt fêter ses 16 ans, que ces parents sont encore vivants, qu’elle porte des Doc Martens et qu’elle n’a pas encore rencontré son futur mari !

Noémie Lvovsky, l’actrice et réalisatrice, nous embarque alors dans son adolescence retrouvée, et la nôtre avec ça : le walkman Sony jaune, toute la musique des 80’s, les vêtements, l’atmosphère du lycée etc.
Mais voila, Camille sait ce qui va arriver : une rupture, des décès, des maladies et essaye de changer le cours des choses.
Mais surtout elle vit le moment présent, pour mieux s’en imprégner et en profiter sachant qu’il ne dure pas.

Ce film est un petit bijou à plusieurs facettes, qui nous ramène dans notre adolescence, nous interroge sur notre passé, notre présent et les ‘Et si’.
La scène finale avec son ex-mari est très émouvante, faite d’acceptation et de bonheur retrouvé.

En résumé, il faut voir ce film !

Cela me rappelle cette phrase lue dans un livre (dont j’ai oublié de marquer le titre et/ou l’auteur – que je suis bête quelques fois !) :
« Pour la 1ere fois, elle fut frappée en se rendant compte de tout ce qu’il faut reconstruire, parce que l’on ne prête pas assez attention aux choses au moment où elles se passent. On ne sait pas toujours ce qui, plus tard, va avoir de l’importance pour soi »

Bon vendredi ... et à bientôt !

samedi 22 septembre 2012

1er jour d'automne




En lisant ces lignes ce matin en me levant, j’entendais la pluie tomber dans le jardin et je souriais ...

Bel automne à vous !

PS : j’ai appliqué la maxime « il n’y a pas de mauvais temps mais que de mauvais vêtements » (dixit ma copine norvégienne) et j’ai sorti mes bottes de pluie pour aller au marché :-)
PS : depuis le soleil est revenu ...

jeudi 20 septembre 2012

Lecture de Septembre : La fortune de Sila de Fabrice Humbert




Ce livre ne fait pas partie de la rentrée littéraire de cette année, il est sorti l’année dernière je crois.
Et je suis très contente que l’on me l’ait recommandé : ce livre est une véritable pépite.
J’ai tout de suite été happée dans ma lecture.

Sila, un serveur dans un restaurant, se fait frapper violemment par un client. Personne ne bouge sur le coup mais aucun des témoins ne sortira indemne de cette salle de restaurant.
Chacun à sa manière va voir sa vie changer. Et on part alors à la découverte de destins différents, à travers les continents. Quelques destins se croiseront, mondialisation oblige.

On réalise que tout évènement dans une vie peut changer celle-ci.

Et puis cette question qui me vient en tête : « Et moi qu’aurais-je fait ? » Bien sûr, je me dis que je me serais levée, que j’aurais bougé mais face à cette situation, en vrai, n’aurais-je pas été arrêtée dans mon élan par les regards autour de moi ? par la peur aussi ?
J’avoue que depuis que j’ai commencé ce livre, je pense souvent à ma possible réaction !

La fin est déroutante, dérangeante, synonyme du pouvoir de l’argent et quelque part de la folie actuelle des gens.
A LIRE. Vraiment.

mardi 18 septembre 2012

Les couleurs de mon week-end

De mon week-end j’ai ramené de belles couleurs.
J’aime la couleur. Dans tous ses états et dans toutes les tonalités.
Les couleurs sont inspirantes, apaisantes, vivifiantes.
Elles sont la vie.

Alors ce week-end j'ai ramené plein de couleurs, dans tous leurs états ....

Un magnifique coucher de soleil



Un bleu des vagues et du ciel


Un lever de soleil


                       

Un peu de ciel et de soleil que je peux transporter partout



Et enfin j’ai pu continuer mon arc-en-ciel

lundi 10 septembre 2012

Equilibre



Sur le fil de la vie
Etre en équilibre
Trouver le bon équilibre
Lâcher prise d’un côté et essayer de comprendre de l’autre
Avoir des rituels pour aller vite et bien et rester flexible si un changement apparait
Etre patient, laisser les choses arrivées comme elles doivent mais aussi ne pas se laisser aller, prendre sa vie en main et les opportunités quand elles sont là

L’impermanence des choses est un fait, nous n’y pouvons rien et il faut accepter
Tout est question d’équilibre
Trouver son propre équilibre
Celui qui nous tient au mieux sur le fil de la vie.

Un bon challenge pour cette rentrée que de trouver son équilibre.
Et une bonne résolution de plus !!
 (je reviendrai sur le thème des bonnes résolutions de rentrée !)

Bon lundi et bonne semaine

mercredi 5 septembre 2012

les lisières




Je vous en ai déjà parlé un peu par ci  ...
Un vrai coup de cœur!
Bon faut dire que je suis déjà fan de Olivier Adam depuis quelques années !
J’aime ses atmosphères, rugueuses, natures, violentes. Faites de pluie, de vent, d’océan.
La plupart de ses livres se passe en Bretagne. Et puis il y a le Japon aussi très présent dans ses histoires.

Cette fois-ci on suit quelques mois de la vie d’un écrivain qui vit une séparation, la maladie de sa mère, un retour dans la ville où il a grandi.
C‘est un magnifique portait d’homme et de notre société.
Je n’en dirai pas plus sur l’histoire : il FAUT lire ce livre !!

Ce qui est intriguant dans ce livre c’est que l’on se demande souvent de ce qui est du roman ou de l’autobiographie. Cela me rappelle un autre auteur que j’aime aussi beaucoup (mon 2eme sur ma liste d’auteurs préférés) : Emmanuel Carrère qui mêle souvent son histoire à celle qu’il raconte.
Olivier Adam a-t-il vraiment vécu ce que son personnage vit ? Je ne sais pas, en partie certainement, les écrivains se nourrissant de la vie. La leur ou celle des autres qu’importe tant qu’ils nous emmènent loin dans leur histoire, nous font réfléchir, pleurer, vibrer, sourire ... nous sentir vivant !

Pour l’écouter dans l'emission Le grand entretien de France Inter c’est là.

Et en véritable fan, je vous annonce qu’il passera à la Grande Librairie de France 5 jeudi prochain, le 13 septembre. Bien sûr, je serai devant ma TV ce soir là ;-)

lundi 3 septembre 2012

One day in Paris



Le réveil matinal, comme dans un état second.
Le départ dans la nuit.
La gare déserte.
Voir le jour se lever au travers des paysages qui défilent.
Se laisser aller quand le sommeil se fait sentir.
Avancer dans la lecture de mon livre.
Ecouter la musique en laissant son regard et son esprit divaguer.

Enfin Paris.
D’abord sa banlieue puis l’arrivée à mon point de départ pour ma virée.

1er arrêt pour le café du matin, rue Montorgueil face à l’église St Eustache.

1ere étape de cette journée : la Droguerie. Ca va bijouter, coudre et crocheter :-)
(vous verrez tout cela petit à petit ... les journées faisant 24h, travaillant, ayant 2 enfants et 1 Blond !)


la photo ne veut pas se mettre a l'endroit, grrrr!!



Je rejoins ensuite la rue St Honoré jusqu’à Colette, concept store régulièrement cité dans la presse de mode. A voir mais sans plus.
Sur la route, une visite au magasin de déco de Sarah Lavoine (où j’ai un coup de coeur pour une lampe) et chez Jo Malone où j’ai peut-etre trouvé mon prochain parfum !
A partir de là, mon IPhone me lâche (peu de photos donc pour cet article ou celles prises avec mon autre téléphone d’un qualité très très moyenne ! mais cela m’a donné une bonne leçon : la prochaine fois je prends aussi mon appareil photo !!)

Plus d’IPhone, c’est aussi plus de plan mais heureusement il me reste mon sens de l’orientation (bien sûr que oui que les filles en ont un !!!!) pour arriver jusqu’à mon lieu de déjeuner dans le 3eme.
Cela me permet de découvrir des quartiers de Paris jusque là inconnu : le Palais Royal, son jardin et ses boutiques, une librairie de livres de mode où je trouve ce formidable livre, très inspirant.



Enfin Rose Bakery où je déjeune.
J’ai connu Rose B par une recette : le Lemon Cake de Rose B. (je vous en reparle peut-etre bientot!!)Et je ne suis pas déçue !
Plus de place pour un dessert mais il est impossible de partir de chez Rose B sans une tranche de cake : ce sera thé vert + framboises, pour mon retour dans le train ce soir.

En début d’aprèm, passage dans le Marais pour enfin rejoindre le lieu qui a déclenché l’envie de cette virée : le centre Pompidou et l’exposition Gerhart Richter.
Déjà j’adore ce lieu, la montée des escaliers avec une vue superbe sur les toits de Paris.



« Laisser venir les choses au lieu de les créer »
J’aime beaucoup ce peintre que je ne connaissais pas.
Une peinture très différente au gré de son œuvre.




Des peintures qui ressemblent à si méprendre à des photos.
Des peintures abstraites où les couleurs se marient en couches successives, des flous faits en raclant la peinture encore fraiche sur la toile, des tableaux faits de détails d’autres tableaux, des portraits saisissant de réalisme et d’une beauté irréelle.
Je ressors enchantée. Bien sûr, je ne pars pas sans le catalogue de l’exposition et quelques cartes postales.



Tout cela a besoin « d’infuser » : je m’arrête donc au Georges, et sa vue sur la capitale et ses principaux monuments. Un vrai luxe !!
Le ciel est nuageux, la pluie arrive.
J’achète 2 Tout Eiffel, commande des enfants !

Gare de Lyon
Le retour.
Tomber de sommeil, sans prévenir.
Finir ‘Les lisières’, contente de connaitre la fin mais triste de l’avoir déjà fini (je vous parle de ce livre plus tard en détail) avec une espèce de boule d’émotion, des vérités qui vous sautent à la gorge, une envie qui se fait encore plus présente (et pressante) et qui devient comme une urgence.

Voila c’était ma journée à Paris.
Une journée bien remplie et pourtant vécue à mon rythme, ni trop vite, ni trop lentement.
Une journée entre rêve et réalité.
Une journée entre 2 états.

« Ce qu’il y a de grand dans l’homme, c’est qu’il est un pont et non un but : ce que l’on peut aimer en l’homme c’est qu’il est un passage et une chute. J’aime ceux qui ne savent pas vivre a moins de se perdre, car ce sont ceux qui passent sur l’autre rive » Nietzsche



Je rentre remplie de couleurs, de sensations, d’envies nouvelles, d’énergie.
Ces escapades sont un vrai ressourcement : une fenêtre ouverte sur un autre monde. Celui que j’aime est celui qui est bleu, rose ou blanc mais Paris c’est aussi gris et noir, grouillant de monde, de bruit.
Une vie que je ne supporterais pas.
Une journée à Paris, c’est juste ce qu’il me faut !